Positive Presse

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mardi 29 janvier 2013

Aparté sur le risque avec Olivier

J'ai rencontré Olivier Demaegdt dans le cadre de mon deuxième projet, le "Voyage dans la France qui ne se résigne pas". C'est un sérial entrepreneur écologiste, avec 1000 idées à la minute, convaincu que l'on peut trouver des modèles économiques solides dans ce secteur. En aparté, il me parle aussi de son changement de vie: avant de créer ses sociétés dans l'ouest de la France, il était salarié, à Paris, dans le milieu financier. A un moment donné, en famille, la décision est prise de quitter Paris. Un saut dans le vide qu'il ne regrette pas.




Et pour l'ensemble du portrait d'Olivier, voir le site du "Voyage": www.positivefrance.fr

mardi 22 janvier 2013

Céronne, "Lutter contre sa destinée, c'est très mauvais!"

Je rencontre Céronne dans son atelier, niché dans une petite rue non loin de la place du centre-ville de Rémalard (Perche). Cet endroit est une véritable caverne d'Ali Baba, avec des bougies suspendues au plafond, rangées les unes à côté des autres comme des orgues multicolores, entassées dans le moindre recoin. Difficile d'imaginer Céronne dans un autre environnement, et pourtant, il y a quelques années, elle était maquilleuse pour Bourjois à Paris. Rien ne la destinait a priori à devenir "cirière", fabricante de bougies, si ce n'est un goût prononcé pour "les matières et les couleurs". Dans son enfance pourtant, on trouve l'amour de la nature,  l'habitude de tout fabriquer soi-même... et, déjà,  une indépendance farouche. Pour se créer la vie qu'elle souhaitait, Céronne a dû lutter contre des peurs et des obstacles. Impossible par exemple de suivre un stage dans les entreprises spécialisées dans la fabrication de bougies car celles-ci craignaient la divulgation de leurs recettes... Aujourd'hui, elle est reconnue et parfaitement à sa place dans son atelier, devenu d'ailleurs centre de formation pour d'autres. Des idées, elle en a mille à la minute. Elle a récemment commencé à "mettre en lumière" des villages lors d'événements ou d'expositions. Elle en est convaincue: être cirière, c'était sa destinée.

lundi 14 janvier 2013

A propos de la détermination

Le livre "Petit traité de l'abandon" de philosophe Alexandre Jollien a été pour moi une révélation. Sur la thématique du changement de vie, on pourrait le citer en long, en large et en travers. Aujourd'hui, j'ai choisi un petit extrait sur la détermination:

 "Parfois, surtout quand cela va mal, on voudrait tout changer dans sa vie- changer de look, se ravaler la façade, changer d'apparence, faire "peau neuve." Tandis que la détermination, c'est la persévérance. Je continue coûte que coûte à avancer, je progresse, tel que je suis."

 C'est la phrase "tel que je suis" qui me plaît particulièrement. Parfois, on a tendance à se projeter dans une autre vie, en étant aussi une autre personne. A. Jollien nous ramène sur terre en disant: "Non non, on parle de vous, là, et commencez donc par faire un premier petit pas vers le changement."

 Il prend ainsi l'exemple du handicap et de la souffrance physique qu'il connaît bien. "La détermination, ce n'est pas s'accrocher au futur et affirmer: "Un jour, je serai guéri." Non, c'est plutôt de dire: "La guérison, c'est ici et maintenant. Quel pas je peux faire pour aller un tout petit mieux aujourd'hui, ici et maintenant?""

 Ce type m'épate...
 Son site: http://www.alexandre-jollien.ch/
 Son livre: Petit traité de l'abandon, Seuil 2012

lundi 7 janvier 2013

Emmanuelle, "Imaginer d'autres possibles"

J'ai rencontré Emmanuelle près de Saumur. Elle et son mari, Julian, ont longtemps été parisiens, avant de tout remettre à plat, de changer de cadre de vie et de métier. Les voilà aujourd'hui installés en bord de Loire, après être passés par Bruxelles. Des changements successifs pour se rapprocher petit à petit de ce qu'ils voulaient vraiment faire, ou plutôt être. Aujourd'hui, Emmanuelle a créé une association de développement personnel, Chercheurs d'Equilibres, prolongation de son blog, L'Etre. Ce n'est pas toujours simple de sortir du cadre, des sentiers battus pour inventer son métier. Mais il se dégage d'Emmanuelle un mélange de douceur et de force tel que cela ne peut que fonctionner.
Son mari, Julian, a créé le think tank Sport et Citoyenneté parce qu'il en avait assez du "sport business". Je l'ai interviewé dans le cadre du Voyage dans la France qui ne se résigne pas.


jeudi 3 janvier 2013

2013, l'année du moustique

Connaissant mon intérêt pour les mystères de la vie, une amie m'a passé un article intitulé "Pourquoi la pluie n'écrase pas la moustique" (Le Monde, Sciences et Technologies, 16/06/2012)/
Tiens oui, au fait, pourquoi?

L'article raconte qu'un ingénieur américain s'est posé la question lorsque son fils s'est fait piquer par la petite bête en pleine averse. En bon scientifique, il a mesuré la taille et la masse des moustiques en question, les a comparées à celles des gouttes de pluie, puis a soumis des moustiques à des jets d'eau de 9 mètres par seconde...

Déjà à ce stade, cette histoire m'enchante. Je suis toujours impressionnée par la curiosité des hommes à comprendre leur milieu.

Après avoir été emportés pendant un temps par la cascade, tous les moustiques ont survécu. "Tout se passe comme si l'insecte choisissait non pas d'éviter les gouttes mais de se déplacer passivement avec elles plutôt que de leur résister", écrit l'auteur de l'article. Pour le papa chercheur, le moustique est le "maître incontesté du tai-chi-chuan, un art martial dont la philosophie consiste à éviter les forces de l'adversaire pour simplement les accompagner dans la même direction."

Et voilà comment j'ai pris une leçon de vie d'un moustique. Face aux orages, lorsque ça ne va pas assez vite à mon goût, je résiste, je tempête, je dépense une énergie folle à lutter. J'ai du mal à trouver la bonne position du curseur entre volontarisme et lâcher-prise.
A la prochaine chute d'eau, promis, je surfe sur le flot (flow?).